samedi 30 octobre 2010

Y'a de meilleurs réflexes qui s'installent...

Samedi soir plutôt tranquille... Alors qu'une petite neige mouillée tombe à l'extérieur (ben oui, l'hiver s'en vient!), j'ai décidé de venir vous jaser ça un brin, un peu pour briser ma solitude, mais aussi pour partager avec vous mes derniers constats...


Contrairement à ma belle complice Toutoune, je vis seule et n'ai à veiller que sur ma "petite" personne (c'est déjà pas mal, quand même! loll).  Dans un sens, ça a du bon, car je n'ai pas à me préoccuper de ce que "les autres" veulent manger; je choisis donc ce que je mets dans mon panier d'épicerie, je sélectionne les aliments selon mes propres critères de qualité, je décide des quantités... Que des avantages, me direz-vous!


Le hic (car il y en a un), c'est que je ne suis pas la plus grande "popoteuse" que la terre ait portée. Non pas que je sois totalement dénuée de talent dans ce domaine; cependant, je suis un tantinet complexée. Et ce manque de confiance "culinaire", je le dois à ma défunte maman, qui était ni plus ni moins qu'un véritable cordon bleu et dont le terrain de jeu était sa cuisine. Oh! Elle ne nous a jamais interdit d'y pénétrer, ma soeur et moi, mais, contrairement à celles qui font participer leurs enfants à la préparation des repas ou à la confection des desserts, ma mère, elle, se contentait de nous refiler les batteurs du malaxeur quand elle finissait de glacer un gâteau ou nous expliquait grosso modo en quoi consistait le plat qui cuisait au four et que nous allions déguster pour souper. Cela explique donc pourquoi, lorsque j'ai quitté le nid familial pour aller étudier à l'extérieur, je lui téléphonais chaque fois que je faisais cuire des cuisses de poulet ou du poisson, ne me rappelant jamais la température du four et la durée de cuisson. Mais rassurez-vous : j'ai appris avec le temps, et j'arrive quand même à me débrouiller pour ne pas faire coller l'eau au fond du chaudron! ;-))


J'exagère un peu, je l'avoue (je vous entends soupirer d'aise, tout d'un coup! lolll). Néanmoins, l'inspiration me manque par moments, et bien que j'aie mis toute ma bonne volonté à acheter de bonnes choses pour m'alimenter au cours de la semaine, il n'est pas rare que je finisse par en jeter, et je me sens coupable à chaque fois. Le vieux réflexe de prendre "la première affaire du bord" pour se débarrasser n'est jamais très loin, et le dépliant du resto nous paraît souvent plus attirant que les chaudrons et les légumes à couper...


Eh bien, j'ai décidé de combattre ce vilain démon tentateur qui me tourne autour et qui finit trop souvent par me faire succomber à la tentation. Comme je travaille chez moi par les temps qui courent, j'en profite pour me défaire de mauvaises habitudes. D'abord, je n'ai plus de "cochonneries" dans mon garde-manger (du genre croustilles, bonbons, chocolat et autres trucs qui se bouffent tout seuls quand on veut passer le temps ou dévorer ses émotions). Si j'ai une petite fringale au cours de la journée, j'opte pour quelques noix ou pour un fruit. Advenant que je me sente la dent un peu plus sucrée, je me rabats sur une poignée de raisins secs, un peu de Jell-O Léger ou 2-3 biscuits genre Social Tea. Étonnamment, je me rends compte que j'ai moins faim, que je n'ai pas envie de me "bourrer" comme je le faisais auparavant. À vrai dire, je crois que c'est parce que, présentement. je prends le temps de prendre conscience de ce que je mets dans mon estomac, ce qui n'était pas vraiment ma principale priorité, il n'y a pas si longtemps...


Quant à la préparation des repas, je commence à me "gâter" un peu plus, dans le sens où je prends davantage le temps de faire les choses... Il n'y a rien de plus facile que de prendre deux tranches de pain, de les faire griller et d'y appliquer une généreuse couche de beurre de "peanuts", sous prétexte qu'on n'a pas envie de  "perdre du temps" à préparer une salade, à faire chauffer le four, à arranger un morceau de viande ou à faire mijoter un plat. Et moi qui suis paresseuse de nature, j'ai le réflexe de la facilité assez rapide, merci! Or, je réalise que, bien souvent, ce n'est pas beaucoup plus long de faire cuire des pâtes, d'y incorporer une boîte de thon, quelques légumes, un peu de mayo légère et des assaisonnements. Non seulement le résultat est intéressant, mais il y en a pour trois repas! Donc, au bout du compte, je n'ai plus l'excuse du manque de temps puisque je finis par en sauver avec des lunchs déjà prêts! :-D


Bref, je me surprends à ne plus manger n'importe quoi à n'importe quel moment, et je dois dire, en toute humilité, que je me trouve pas mal bonne! ;-) Toutefois, je demeure attentive aux éventuelles manoeuvres du démon tentateur, qui pourrait fort bien vouloir me voir plonger la main dans un sac de Doritos ou me remplir la panse de délicieuses framboises suédoises, mes jujubes préférés!


Bon restant de fin de semaine à tous!


Bazouffe ♫



3 commentaires:

  1. Hey Bravo! Un petit pas à la fois dans cette direction et tu feras tomber des murs... Tu sais, Rome ne s'est pas bâti en une seule journée et toutes ses mauvaises habitudes de vie, on ne les pratique pas seulement depuis hier hein?

    Je crois que la clé retombe sur les choix qu'on fait et la constance... Évidemment de ne plus avoir de cochonneries chez toi, ça aide grandement et c'est déjà un très bon départ. Et dès que tu arrives de faire ton épicerie, si tu peux, arrange déjà ton plat de crudités, ça donne un bon coup de pouce pour les fringales rapides. Ma puce m'a fait découvrir les galettes de riz, chaque galettes contient seulement 35 calories, c'est vraiment un bon dépanneur pour l'envie de salé croquant en soirée...

    T'es vraiment dans la bonne direction ma chère Bazouffe, continues, marche avec nous, go Bazouffe, go!

    Gros câlins !

    Toutoune xxx

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  2. Le fait d'être seule à gérer la nourriture chez toi est réellement un avantage. La plupart des fois ou j'ai fait de mauvais choix et mangé des trucs qui ne sont pas très diète, et bien c'est parce que mon copain créait de la tentation en se commandant une pizza par exemple!

    En général il est d'accord avec les plats qu'on prépare, mais a beaucoup plus tendance que moi à se "rebeller" et vouloir du resto ou des desserts. Je me retrouve donc à tester ma résistance et devoir motiver la sienne. ouch!

    Bref continu à faire les bons choix.. Coupe des légumes dans un plat en arrivant de l'épicerie pour en avoir facilement et sans effort le soir. C'est un truc qui m'aide beaucoup...

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  3. Tu ne devrais pas avoir autant de peurs à te lancer en cuisine. Tu sais ce que j'ai remarqué moi ? Je n'aime plus la popotte des mères. C'est souvent pas trop santé.
    Alors lance toi et fais toi de belles recettes santé, tu sais même une belle grosse salade c'est une recette !

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