L'importance de se réveiller...

Ça brasse pas mal du côté de mon amie Toutoune! Et force m'est d'admettre que ça me brasse aussi...


Étant une femme qui analyse beaucoup, j'ai souvent tendance à demeurer dans la réflexion et à ne pas toujours me lancer dans l'action. Vilaine que je suis! ;-) Farces à part, mon immobilisme me joue souvent des tours, et le temps passe sans que j'aie entrepris les démarches nécessaires pour que les choses prennent une autre tournure. Résultat : l'effort est beaucoup plus difficile à fournir quand la masse de travail (et de chair!) s'est accumulée...


Tout récemment (pour ne pas dire dans la dernière semaine), j'ai été confrontée à certains constats qui m'ont finalement menée à mettre un terme à la relation amoureuse que je vivais depuis un peu plus de huit mois. Ça n'a pas été facile, et je sais que je vais encore sentir les émotions remonter à la surface pendant quelque temps, mais je ne regrette pas ma décision puisqu'elle s'imposait. Cela ne surprendra donc personne si je dis que mon alimentation a été le cadet de mes soucis au cours des derniers jours! 


Néanmoins, je n'ai pas perdu de vue l'idée que certains changements s'imposent si je veux améliorer ma qualité de vie, si je veux apprécier davantage ce que mon corps peut me procurer quand il est allégé. Après avoir lu le compte rendu de Toutoune concernant sa visite en chirurgie bariatrique, j'ai réalisé que je devais, moi aussi, prendre des décisions fort importantes afin de ne pas me retrouver lourdement handicapée à moyen terme. Déjà que je dois composer avec de l'arthrose dans les genoux et des varices qui m'alourdissent beaucoup les jambes et me font enfler les pieds et les chevilles (la joie quand vient le temps d'enfiler chaussures et bottes! :-S ). Or, contrairement à ma complice blogueuse, je vis seule et n'ai pas de famille à proximité pour m'encourager et me concocter de bons petits plats (et dire que mon ex-amoureux était cuisinier! enfin...). Pour ce qui est de la "popotte", j'ai développé un certain complexe par rapport è ma défunte mère qui était un réel cordon bleu, ce qui fait que je me sens plus souvent qu'autrement insécure face à mes possibles "talents" de cuisinière. Vous l'aurez donc compris : j'opte la majorité du temps pour des aliments précuisinés, ou je m'organise avec les moyens du bord en prenant ce qui garnit mon frigo et mon garde-manger sur le moment, quand ce n'est pas le livreur qui me dépanne les soirs où l'inspiration me manque. J'opte tout de même pour des repas asiatiques la majorité du temps, mais cela n'empêche pas le fait que j'ignore ce qui a servi à la cuisson, et que ça peut tout aussi bien être moins "santé" que ça en a l'air, en plus de coûter pas mal plus cher qu'un repas fait maison...


Bref, la solution à mon problème est "toute simple" : je vais devoir me créer une routine, me retrousser les manches et prendre en main mon alimentation, me faire des repas au lieu de les choisir déjà préparés, me pousser à bouger davantage que je ne le fais, et ce malgré mes petits bobos. Beau contrat! Mais pourquoi me plaindrais-je? Ce n'est pas impossible à accomplir, au fond. Chaque jour, des tas de gens se battent contre de bien plus gros démons (je pense entre autres à des amis atteints du cancer, à d'autres qui sont sévèrement handicapés). Tout est relatif, au bout du compte...


Se choisir. Apprendre à s'aimer. Se donner la chance de vivre mieux. Prendre les moyens pour atteindre son but. S'encourager soi-même, se féliciter de ses bons coups. Être fier de ce qu'on accomplit. Savoir se pardonner quand on a fléchi. Savoir reprendre sa route et regarder devant soi. Voilà ce qui importe plus que tout lorsqu'on veut améliorer son sort, je crois. Et c'est par là que je vais commencer : me choisir, MOI...


Bazouffe ♫