samedi 13 novembre 2010

Dépression saisonnière? Peut-être...

Cette chère Bazouffe n'est pas très bavarde sur le blogue, depuis le début de cette aventure avec son amie Toutoune... Et pourtant, quand on la connaît bien, on sait qu'elle est un véritable moulin à paroles (ou plutôt un "moulin è mots", quand il s'agit d'écrits). Que se passe-t-il donc avec elle?


Eh bien, je crois que Bazouffe tire de la patte depuis quelque temps. D'abord, à chaque automne, elle souffre de ce qu'elle appelle son "syndrome de la marmotte". Vu qu'elle est travailleuse autonome et que son horaire est en forme de fromage de Gruyère, elle a souvent le loisir de faire la grasse matinée (après s'être couchée à une heure assez tardive, il faut dire), et à cette période de l'année, ça semble s'amplifier. De plus, elle s'est quelque peu isolée au fil des années. Oh! ce n'est pas qu'elle n'a pas d'amis ou de bonnes connaissances, au contraire! Elle est même du genre "leader", rassembleuse, celle qui n'a pas peur d'aller au front quand la situation s'impose. Dans son milieu professionnel, presque tout le monde la connaît et vice versa. Et rares sont les fois où vous la verrez vous dire que ça ne va pas, son sourire étant régulièrement au rendez-vous. Avec elle, il n'y a jamais de problème! On l'apprécie beaucoup pour tout cela... Et pourtant, elle peut passer des journées entières sans parler à qui que ce soit, sans sortir de son appartement qui est, avouons-le, situé un peu loin de l'action des quartiers plus fréquentés de la métropole. Sans voiture, et avec des maux de jambes causés par des varices non soignées (faute de sous) et de l'arthrose aux genoux, occasionnant des douleurs qui rendent les sorties un peu plus laborieuses, les déplacements se font plus rares, malheureusement...


Aussi, depuis la fin de sa dernière relation, il y a maintenant un mois, un grand vide s'est installé. Bien que ce soit elle qui y ait mis un terme, pour des raisons tout à fait justifiées, et qu'elle n'ait pas de regrets à ce sujet, il n'en demeure pas moins qu'elle ressent encore beaucoup de déception. Nul doute que ce retour à la solitude lui pèse, et bien que l'envie de renouer contact avec celui qui fut son amoureux lui démange, elle s'abstient de le faire pour l'instant; la poussière doit prendre le temps de retomber, et un "bonjour" trop hâtif pourrait lui laisser entrevoir un retour possible, alors qu'il ne pourrait être désormais question que d'amitié entre eux...


Il se peut que tout soit un peu pêle-mêle dans ce que vous venez de lire. C'est également comme ça que ça se passe dans la tête de Bazouffe ces temps-ci. D'un côté, elle a tout plein d'idées pour améliorer son sort, pour rendre sa vie moins plate, et de l'autre, elle manque de motivation, elle remet tout au lendemain, elle doute d'elle-même... Il y a un bon moment qu'elle tourne en rond, et ça l'étourdit terriblement. Quant à la bouffe, elle fait des efforts pour mieux manger, pour se faire du bien, mais les écarts sont encore présents... Disons qu'elle est pas mal meilleure quand il s'agit de motiver les autres! ;-)


Quelle est la solution à ce tournis qui ne mène nulle part? Une routine, je crois. Un horaire planifié, le temps de prendre l'habitude de faire les choses, de les intégrer pleinement au quotidien. Et, surtout, un emploi plus que modéré de l'ordinateur. Actuellement, il demeure le principal compagnon de vie de Bazouffe, et bien qu'il soit un outil fort utile en cette époque technologique, elle n'est pas sans savoir qu'il l'empêche de vivre autre chose, de vaquer à des occupations autrement plus valorisantes et stimulantes que de rester assise devant un écran, à PASSER le temps plutôt qu'è l'UTILISER...


Finalement, ça fait du bien de mettre des mots sur ce genre de sentiment... À présent, esssayons d'y mettre de l'action! ;-))

2 commentaires:

  1. Ma très chère Bazouffe!

    Je te sais forte, je te sais fonceuse, leader... Je te sais aussi sensible, douce et cajoleuse... Un petit pas à la fois, un repas à la fois...

    La question que je me pose à l'heure actuelle en lisant ton billet, très libérateur je crois c'est, pourquoi parler de toi à la 3e personne du singulier?

    Merci de prendre le temps de "pauser" des "maux" ici... :) (jeux de mots bien volontaire)

    Gros câlins belle amie, tu avances dans la bonne direction :)

    Toutoune :) xxxx

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  2. Ne t'en fais pas, douce amie :-) Si j'ai choisi d'écrire à la troisième personne, c'est simplement parce que je prends une certaine distance afin de mieux observer ce qui se passe chez moi. Ne va surtout pas t'imaginer que j'ai des idées noires ou quoi que ce soit du genre! Ce n'est pas vraiment dans ma palette de couleurs ;-))

    Bon restant de fin de semaine, et à une prochaine!

    Bazouffe ♪xxx♪

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